La planète des singes

Petit post hors sujet pour débuter le mois ! Car plus encore que ma passion pour la photo, je vous l'ai déjà confié souvent, ce qui m'anime essentiellement depuis tout petit ce sont le 7e art et la musique. Alors en période de trêve hivernale de mariage, il fait quoi de beau Fred ? Et bien je me fais des toiles, en ayant d'ailleurs vu en novembre une flopée d'excellents long-métrages variés parmi lesquels Anora, The Substance, Juré n°2, Monsieur Aznavour, Here, Piece by Piece, Blitz ou encore Vaiana 2, que je conseille tous vivement. Puis, je vais à des concerts ! Après un retour fracassant de Linkin Park le mois dernier à la Défense Arena, j'ai en effet eu le privilège il y a quelques jours de revoir un autre grand groupe, français lui, pour son clap de fin... J'assiste régulièrement à des concerts et festivals depuis mon adolescence, autant vous dire que j'en ai vu dans ma vie des centaines et des centaines (80% de metal et de rock surtout). Et pourtant en ce mois de novembre 2024, je me serai pris une claque immense avec Shaka Ponk ! Je sais que pas mal d'entre vous étaient aussi présents sur ces dernières dates parisiennes : avez-vous été tout autant subjugué ?? La preuve en est, si auparavant je réalisais beaucoup de photos de concerts (avec accréditations notamment), c'est quelque chose que je ne fais plus du tout, car je souhaite profiter du moment en priorité. Seulement la semaine passée, j'ai vraiment vécu lors de ce show quelque chose d'extraordinaire -et régulièrement aux premières loges-, qu'il m'a fallu à tout prix en immortaliser quelques instants dès que je le pouvais avec mon téléphone (qualité bof mais on s'en cogne ici tant que les souvenirs sont acquis); c'était plus fort que moi ! 2h30 si intenses qui étaient plus qu'un simple concert, mais une expérience totale, véritable connexion avec ce groupe qui aura vraiment marqué la scène rock/fusion française sur une vingtaine d'années. Je me souviens encore en 2006 lorsque mon pote disquaire, qui ramenait chaque semaine toutes les sorties en CD pour qu'on se fasse des sessions découvertes (et graver ce qui nous plaisait, évidemment !), me sortait leur premier album "Loco Con Da Frenchy Talkin" avec son fameux singe en pochette m'ayant intrigué. Dès la première écoute, ce groupe engagé qui sortait déjà des sentiers battus m'avait bien emballé et je n'ai dès lors jamais cessé de me plonger avec délectation dans leur univers si atypique.Bref, Shaka Ponk en live ça a toujours été extra mais là j'ai vraiment pris un ultime méchant pied avec eux, grâce à un spectacle varié, une ambiance électrique et un public déchaîné, le tout bien agrémenté d'un son puissant, d'une scénographie aux petits oignons, de choristes/danseurs puis de jeux de lumières si immersifs. Je ne pensais pas qu'à mon âge je pouvais encore être surpris de la sorte en concert (ni refaire un circle pit où j'ai bien failli perdre une chaussure)... Merci encore pour tout Shaka Ponk !!! Allez, prochain concert ce samedi soir en retournant à Bercy dans un registre différent pour aller découvrir Kygo cette fois ! #respecttothedancefloor